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Campagne du Soldat Henri REYNAUD.

23ème Régiment d'Infanterie Colonial.




Henri REYNAUD est appelé à l'activité le 8 septembre 1915. Il arrive le jour même au 107éme Régiment d'Infanterie basé à Angoulème caserne Saint Roch.


le 107ème Régiment d'Infanterie avait été envoyé le 1er octobre 1914 dans un secteur près de Jonchery. C'est dans ce secteur qu'il prit par aux combats de Champagne jusqu'en mars 1915 date où il partit pour la Lorraine.

En secteur à Régneville en Haye et à Thiaucourt les hommes attendent que les btèches soient faites par l'artillerie dans les puissants réseaux ennemis. le 7 avril l'attaque a lieu. Les premiers hommes sont fauchés et l'attaque est stoppée.

Le régiment passe 2 mois dans cette région, le premier à l'ouest du Bois Leprêtre, le second en face du Bois Montmare.



Le Labyrinthe.



En juillet 1915 le régiment occupe le Labyrinthe. Ce secteur était déjà équipé, tranchées de départ, crapouillots, artillerie lourde de campagne.

Le 25 septembre 1915, à midi, les hommes s'ébranlèrent d'un bloc sur quatre vagues succesives. Trois ou quatre tranchées ennemies sont dépassées en quelques minutes. Les pertes furent sévères, 9 sur les 28 officiers étaient encore debout.

La section sortie en quatrième position, après avoir nettoyé les tranchées attaquées, se précipita dans une tranchée qui menaçait le flanc des bataillons d'assaut. Elle y détruisit une compagnie ennemie entière.

Pendant 3 jours le régiment doit se défendre de contre-attaques incessantes. La saison des pluies ayant commencée le terrain se couvrit d'une boue gluante. A la mi-novembre la circulation dans les boyaux est devenue pratiquement impossible, on entrait parfois dans la boue jusqu'à la ceinture.

Après plusieurs tentatives pour essayer de reprendre le terrain perdu, le 25 septembre l'ennemi commence une guerre des mines.

REYNAUD Henri passe au 8ème Régiment d'Infanterie Colonial le 30 novembre 1915.



Entre le 13 novembre 1915 et le 9 janvier 1916 le 8ème Régiment d'Infanterie Colonial cantonne dans l'Oise. Il est au repos à Ormoy.



REYNAUD Henri passe au 23ème Régiment d'Infanterie Colonial le 30 décembre 1915.



Du 17 au 18 décembre 1915, le régiment est transporté en chemin de fer dans la région de Meaux, et va cantonner à Monthyon, Bercy et Saint-Soupplets. Il se déplace du 6 au 12 janvier 1916 à destination du camp de Crévecœur (Oise), pour y faire de l'instruction.

Parti du camp de Grévecœur, le 28 janvier, le régiment occupe des positions dans le secteur de Foucaucourt, le 14 février.

Le 12 mars, deux compagnies du 22ème R. I. C. et une compagnie du 14ème R. I. T. viennent coopérer à la remise en état des communications. Le 24 avril, le 23ème R. I. C. est relevé par le 24ème R. I. C. et occupe, le 26 avril, les cantonnements de Framerville et de Rosières.

Jusqu'au 12 mai, le régiment participe, de jour et de nuit, à l'aménagement du secteur de la 16ème D. I. C. Après un séjour dans les cantonnements d'Harbonnières, de Framerville et de Proyart, le 23ème R. I. C. relève, dans le secteur de Foucaucourt (région du bois Commun), le 7ème. R. I. C. le 25 mai. Le régiment est relevé, le 3 juin, par le 265ème R. I., mais, dès le 4 juin, relève le 8ème R. I. C. dans la subdivision de Dompierre.

Une attaque à laquelle prendra part le 1er G. A. G. doit se produire au plus tard au début de juillet.

L'organisation offensive comporte la construction de nombreux abris de bombardement, de boyaux d'accès et d'évacuation, de parallèles de départ, de gradins de franchissement, d'observatoires et de P. G. de combat. Ces travaux sont malheureusement contrariés par un mauvais temps persistant. Les bataillons se relèvent tous les six jours. Le bataillon de réserve est cantonné à Guignes. La préparation d'artillerie commence le 24 juin.

Relevé ce jour par le 21ème R. I. C., le régiment va exécuter des exercices de liaison, notamment avec avion, au camp 63, près Lamotte-en-Santerre et occupe son secteur d'attaque, le 27 juin.

L'attaque est déclenchée le 1er juillet. Au cours des journées précédentes, de nombreuses patrouilles, même en plein jour, ont vérifié l'achèvement des destructions. Le régiment a pour premier objectif les villages de Dompierre et de Becquincourt. Le deuxième objectif est la seconde position allemande, éloignée de la première d'environ 2 kilomètres et formant courtine entre les villages d'Herbcourt et d'Assevillers. L'attaque est menée par les 1er et 2ème bataillons formés en quatre vagues d'assaut.

A 9h 30, la première vague franchit les parapets et, dans un ordre parfait, s'élance sur la position ennemie. Ne subissant que de faibles pertes, cette vague, suivie, par la 2ème et la 3ème, occupe les premières lignes ennemies, puis s'empare du village de Dompierre, en totalité. La progression vers Becquincourt continue, les hommes sont merveilleux d'entrain, tous les mouvements d'unités sont exécutés comme à une parade. Le second village est enlevé et aussitôt organisé. L'artillerie continue à concentrer son feu sur la seconde position ennemie.

A 15 heures, le régiment, dont toutes les unités sont bien en mains de leurs chefs respectifs, reprend sa progression; puis, sous un feu violent de mousqueterie et de mitrailleuses, il continue sa marche en bon ordre. A 300 mètres de la position, la progression se fait par bonds; les unités de tête parviennent a s'infiltrer, malgré le feu nourri de l'adversaire. A 19 heures, le régiment est maître de la position. Des barrages sont établis au nord et au sud, les régiments voisins n'étant pas parvenus sur le second objectif dans cette première journée.

Les contre-attaques pendant la nuit et la matinée du 2 juillet sont aisément repoussées. A 13h 30, l'ennemi débouchant de Flaucourt en petites colonnes à travers champ, se porte à l'attaque de nos positions. Notre feu de mousqueterie et de mitrailleuses très meurtrier n'empêche pas cependant l'ennemi de progresser au nord et au sud, il redouble d'efforts pour déborder nos barrages; la situation devient critique. Une contre-attaque à la baïonnette sur le terre-plein est exécutée. L'attaque est repoussée, le tir, maintenant très précis de notre artillerie, achève la déroute de l'adversaire. Nos pertes sont assez sérieuses à la suite de cette attaque.

Le 3 juillet, à 9 heures, le régiment pousse sur Flaucourt, couvert par de fortes reconnaissances, les compagnies en petites colonnes, par échelons. Le village est organisé, 200 prisonniers sont faits.

Le 4 juillet, des éléments sont poussés vers le sud-est, face a Barleux, et s'y installent en grand'garde, permettant la progression des unités en liaison au sud. Le 5, le régiment assez éprouvé est relevé sur ses positions et va cantonner à Proyart.

Le 12 juillet, les 4ème, 8ème et 12ème compagnies sont retirées du régiment pour la constitution du « dépôt divisionnaire ».

Revenu, le 13 juillet, dans les tranchées de la région de Dompierre, le régiment relève le 21ème R. I. C. dans la nuit du 16 au 17 et occupe la position en vue de la prochaine attaque.

Le 20 juillet, le 23ème reçoit pour mission d'enlever les organisations défensives de l'ennemi au sud de Barleux. L'attaque est menée par les 1er et 3ème bataillons, lesquels ne possèdent plus que 3 compagnies, quoique ayant un front d'attaque très étendu. Les première et seconde vagues franchissent la première tranchée ennemie (tranchée de la Jonction). Le bataillon sud continue sa progression, le bataillon nord est arrêté net. Des îlots de résistance se sont formés et l'ennemi commence une fusillade très nourrie sur la troisième vague qui franchit les parapets, plusieurs mitrailleuses entrent également en action et arrêtent net la progression. L'ennemi garnit de nouveau vers le sud sa tranchée de première ligne; les deux premières vagues sont complètement isolées du régiment. Tous les agents de liaison envoyés pour recueillir des renseignements sur les unités engagées sont tués avant d'avoir pu accomplir leur mission.

A 8h 15, une violente contre-attaque précédée d'un très violent bombardement tente de nous chasser de la position. Grâce à la bravoure des mitrailleurs de la G. M. 3, la contre-attaque est repoussée, mais non sans de très fortes pertes. La lutte continue acharnée à la grenade, tous les approvisionnements trouvés sur la position sont utilisés en attendant le ravitaillement très lent, par suite d'un bombardement d'une violence inouïe. Les unités en liaison avec le régiment au nord et au sud ne pouvant avancer, il est impossible de continuer la progression devant la résistance de l'ennemi qui n'a pas souffert de notre bombardement préparatoire et dont l'artillerie contrebat très efficacement la nôtre.

Le régiment est très éprouvé. Le 3ème bataillon qui a été presque complètement anéanti est relevé dans la nuit par un bataillon du 21ème R. I. C. Les 1er et 2ème bataillons sont relevés dans la nuit du 21 au 22 par le 272ème R. I. Le régiment vient bivouaquer au bois Vierge, au bois Sans et au bois Signal et se reconstitue.

Le 4 août, le régiment occupe les cantonnements de Warfusée-Abancourt. Le 8, il est transporté en camions dans la région de Formerie (Seine-Inférieure). Un déplacement dans les mêmes conditions a lieu le 14. Le régiment occupe les villages de La Neuville-en-Hez et de La Rue-Saint-Pierre.

Du 25 au 26 août, le régiment embarque en gare de Clermont. Il débarque, le 27, dans la région du camp de Châlons et cantonne aux Grandes-Loges, à la Veuve et au camp de l'Ermitage.

Le 21, il relève le 32ème R. I., dans le secteur désigné par la suite sous le nom de « Quartier de la Bonne Auberge », à l'ouest de la route de Souain à la ferme Navarin. C'est un secteur tranquille. Il est occupé par deux bataillons, le 3ème en réserve cantonne au camp de la ferme Piémont.

Le 18 septembre, l'ennemi tente sans succès un coup de main sur les tranchées du Chapeau de Gendarme, formant saillants sur la première ligne du bataillon de gauche. Du 7 au 8 octobre, le régiment est relevé par des éléments de la lère D. I. et réoccupe jusqu'au 27 les cantonnements des Grandes-Loges, de la Veuve et du camp de l'Ermitage.

Le 28, il s'embarque à Cuperly, débarque le lendemain à Grandvilliers (Oise), et s'installe dans les villages voisins ( Halloy, Petit-Halloy, Briot ,Thieulloy-Saint-Antoine, ce dernier remplacé bientôt par Briot-la-Grange et Écatelet. L'instruction est reprise, notamment celle des spécialités.

Du 24 novembre au 4 décembre, le régiment fait mouvement pour se porter dans la région de Montdidier. Le trajet, jusqu'à Guerdigny, est parcouru en cinq étapes, avec un arrêt de six jours (27 novembre au 3 décembre), dans les cantonnements de Méry, Lataule, Belloy et fermes voisines (ouest de Ressons-sur-Matz).

Dans la nuit du 4 au 5 décembre, le régiment relève le 281ème R. I., dans le quartier d'Erches. L'ennemi occupe devant nos lignes le village d'Andéchy. Le séjour en secteur se poursuit jusqu'à la fin de l'année 1916, sans qu'aucune opération importante ne soit tentée de part et d'autre.

Du 1er au 2 janvier 1917, les 2ème et 3ème bataillons sont relevés par le 307ème R. I. et se portent à Fescamps et Remaugies, tandis que le 1er bataillon, qui se trouvait au repos à Guerbigny, relève les unités du. 41ème R. I. C., dans le quartier de la Courtine. Le P. C. se trouve dans le parc du château de Tilloloy.

Les bataillons du régiment séjournent successivement dans ce quartier jusqu'au 26 janvier. Après la relève qui est effectuée par des éléments du 8ème régiment de zouaves, le 23ème R. 1. C. occupe les camps B et 44, entre Fescamps et Boulogne-la-Grasse.

Jusqu'au 3 mars, le régiment participe à l'organisation du secteur d'attaque qui lui est dévolu dans la grande offensive franco-anglaise qui se prépare d'Arras à l'Oise. Les travaux sont effectués dans les conditions particulièrement pénibles, en raison du froid extrêmement rigoureux qui sévit durant cette période.

Au repos du 6 au 14 mars, à Balagny-sur-Thérain et Ully-Saint-Georges (Oise), le régiment est ramené d'urgence dans sa zone d'attaque, en deux étapes. La seconde est effectuée en camions jusqu'à Piennes, d'où le 23ème R. 1. C. regagne le camp B (15 mars). Ce retour comme celui de toute la 3ème D. I. C. se trouvait provoqué par la constatation de nombreux indices de repli dans la zone occupée par l'ennemi devant le front de la IIIème armée.

Le 17, le 2ème bataillon relève un bataillon du 3ème régiment mixte qui occupe déjà les deux premières tranchées ennemies et le village anéanti de Beuvraignes, évacués par les Allemands. Dans la soirée, après l'occupation d'Amy et d'Avricourt, la route Roye-Noyon est dépassée par les 5ème et 6ème compagnies.

Le 18, après avoir contourné l'obstacle qu'oppose le canal du Nord, en le franchissant par-dessus le tunnel, au sud-ouest de Libermont, et débordé ce village dont l'ennemi interdit les abords par des tirs de 150, le 2ème bataillon occupe le bois de l'Hôpital.

Le 19, le 3ème bataillon dépasse la voie ferrée de Ham à Tergnier et s'installe sur les hauteurs à l'est de Ollezy, dominant le canal de la Somme et le village de Saint-Simon. La progression s'est effectuée avec des pertes insignifiantes, malgré les réactions souvent assez vives de l'artillerie adverse.

Le passage sur la rive nord du canal présente de très grandes difficultés. Pour aborder l'obstacle, le bataillon de première ligne ne dispose que d'une chaussée bordée de marécages, prise d'enfilade par les ouvrages de la défense. De nombreuses reconnaissances d'officiers sont poussées vers le canal dès la soirée du 19 et dans la journée suivante. Dans la matinée du 20, une de ces reconnaissances pénètre dans le marais et constate que le pont de Saint-Simon est détruit. Elle est prise sous le feu d'une mitrailleuse et se trouve dans l'impossibilité de ramener un des blessés.

Dans la matinée du 21, sur une passerelle de foftune construite par la compagnie de génie et couvert par l'action du groupe d'artillerie, le 3ème bataillon force le passage du canal Crozat, s'empare des villages de Saint-Simon et d'Avesne, et commande l'organisation de la tête de pont.

Dans la nuit du 21 au 22 mars, le 23ème R. I. C., relevé par le 140ème R. I. se porte à Fréniches et Rouvel, villages de la zone libérée où quelques habitants sont restés, malgré le repli ennemi, puis regagne, le 24 mars, la région de Boulogne-la-Grasse (camp B, bois Allongé, Conchy-les-Pots).

Du 28 au 29 mars, le régiment se porte par voie de terre à Ghoisy-la-Victoire, Avrigny et Épineuse, entre Clermont et Estrées-Saint- Denis. Le régiment se remet en route, le 2 avril, traverse Compiègne, remonte la vallée de l'Aisne et atteint, le 5 avril, les villages ruinés de Vaurezis, Pasly, Villers-la-Fosse et Chavigny, au nord-ouest de Soissons.

Le 7 avril, l'état-major du régiment, la compagnie hors rang et le 1er bataillon se portent à la ferme de Montecouve, bâtie sur d'énormes caves, anciennes carrières, dont l'ennemi a crevé les voûtes au moment où il a dû les abandonner. Le 1er bataillon occupe les premières lignes dans la nuit du 9 au 10, aux lisières est et nord-est du bois de Quincy, et à la ferme du bois Mortiers.

Dans la nuit du 9 au 10 avril, ce bataillon réussit une opération de détail qui lui permet de s'emparer de la ligne avancée des petits postes de l'ennemi, devant la lisière ouest de la forêt de Mortiers. Bien que préparées par de sérieux bombardements, deux fortes contre-attaques de l'adversaire échouent devant notre nouvelle position. Des prisonniers restent entre nos mains.

Le 13 au soir, le P. G. du chef de corps et les 2ème et 3ème bataillons s'installent à la ferme Beaumont (1.500 mètres au nord de Leury) et dans les carrières voisines dont les entrées sont en partie obstruées par des éboulements, œuvre de l'ennemi.

Dans la nuit du 13 au 14, le 1er bataillon pousse des reconnaissances dans la forêt de Mortiers et parvient à en occuper une partie. Il est relevé avant le jour et se porte à Leuilly.

Lorsque l'offensive se déclenche, le 16 avril, le régiment occupe des positions d'attente dans le ravin qui débouche à la ferme des Tueries et sur les pentes ouest du mont des Tombes). Le 23ème R. I. C., chargé de l'enlèvement des deuxième et troisième objectifs, ne peut intervenir, le premier objectif n'ayant pas été atteint.

Cependant, le 2ème bataillon, qui a reçu la mission de pousser des reconnaissances vers Anizy-le-Château, progresse, au prix de lourdes pertes, par la rive sud du canal jusqu'à la ferme Guilleminet. Le 3ème bataillon relève un bataillon du 7ème R. I. C., devant Vauxaillon, au cours de la nuit du 19 au 20 avril, et jusqu'au 5 mai, travaille à l'organisation de la première ligne. Le P. C. du régiment s'est installé dans une grotte sur les pentes ouest du bois des Aulnes. L'ennemi bombarde avec des obus toxiques les ravins où s'abritent les troupes en réserve.

La position ennemie est exceptionnellement forte. Elle domine complètement la voie ferrée de Soissons à Laon, sur laquelle nos éléments avancés ont été poussés. Le 5 mai, les 2ème et 3ème bataillons s'élancent à l'assaut de l'éperon du mont des Singes. Le barrage ennemi commence dès la sortie des premières vagues. Sous la violence du bombardement, une section de la 6ème compagnie parvenue à la tranchée de l'Aviatik, qui n'est plus qu'un fossé vaseux, ne peut s'y maintenir et regagne, homme par homme, ses emplacements de départ. Une autre section est anéantie en-quelques minutes. Les sections suivantes sont clouées sur place après avoir franchi la voie ferrée.

Plus tard une section de la 11ème compagnie formant détachement de liaison avec le régiment voisin (21ème R. I. C.) et un peloton de mitrailleuses d'accompagnement franchissent le barrage et gravissent les pentes du mont. Les grenadiers allemands, sur le parapet de la tranchée, criblent de leurs projectiles les assaillants qui doivent s'abriter. Quatre officiers sont tombés à la tête de leur troupe. Mais, décimé et démoralisé par le tir précis de nos mitrailleurs, l'ennemi faiblit.

D'un seul bond, la compagnie pénètre dans la tranchée de l'Entre-Pont dont les derniers défenseurs sont tués ou dispersés à la grenade. L'ennemi contre-attaque sans succès dans la soirée et au cours des journées suivantes. Il réussit toutefois à enrayer nos tentatives pour l'élargissement de la position conquise.

Les 2ème et 3ème bataillons sont relevés par le 262ème R. I., dans la nuit du 12 au 13 mai.






Henri REYNAUD est tué le 5 mai 1917 à Vauxaillon (Aisne).

Il est cité à l'ordre de la Division le 26 juin 1917, très brave, très courageux est monté à l'assaut le 5 mai 1917 avec un entrain remarquable.

Arrêté par les mitrailleuses et un barrage de grenades, est glorieusement tombé sur la tranchée qu'il venait d'atteindre.